La balade a commencé dans le givre et le froid glacé de ce matin de décembre... Le thé chaud bu au bord du lac fumant avec les premiers poèmes, fut réconfortant et bienvenu. La balade nous conduit par des chemins surprenant, qui nous faisaient passer subitement de l'hiver au printemps à chaque méandre de sentier.
J'ai été heureuse de vous partager un peu de ma spiritualité et quête d'absolu : dans la grandeur de ce paysage marqué par la géologie et la grandeur des espaces, ce fut un peu du Souffle du Vivant qui a pu se partager par le biais de la poésie.
Le pique-nique en plein soleil nous a vite fait oublier le froid du matin ! Une pause hors du temps, ressourçante et amicale.
JE M'EN IRAI
Je m'en irai par les chemins, par les chemins de douce errance
Et das les voiles des lumières j'abandonnerai mes ombres
Aux sources, aux anges, à toutes les joies
Et même la chair ne sera plus mortelle
Car tout aura été souffert, consumé, transcendé.
Que craindre alors des rivières et des gouffres ?
Mon âme est libre !
Comme le parfum ivre et pur des fleurs das le vent.
# LE CHANT DE L'ÂME, éd. Nouvelle Pléïade.
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